Bretagne, province minière ? Jamais ! 4 juillet : Journée anti-mines
Depuis quelques mois, le gouvernement offre notre sous-sol à la rapacité des spéculateurs de multinationales, et ceux-ci ne se font pas prier.
Déjà 7 demandes d’explorations déposées, rien que pour la Bretagne !
4 juillet : Rando-manif et Fest-noz pour la préservation de notre terre et contre le projet minier, organisés par le collectif Douar didoull.
Déjà cinq demandes de permis exclusifs de recherche (PERM) ont été déposées par des anciens employés du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), lesquels, après avoir recensé les « filons » sur fonds publics, furent recrutés par une entreprise australienne (PlatSearch) pour créer, en 2010, une coquille (Variscan Mines, au capital social 1 800 000 €, 3 à 5 salariés déclarés, chiffre d’affaire 2014 = 0€) pour prospecter le territoire français à la recherche d’or, de tungstene et autres minerais actuellement rentables.
Les cinq permis Variscan, en Bretagne, sont :
PERM de Merléac, 34 communes, 41 100 ha
PERM de Beaulieu, 16 communes, 27 800 ha
PERM de Silfiac, 14 communes , 17 300 ha
PERM de Loc-Envel, 25 communes, 33 600 ha
PERM de Dompierre, 17 communes, 16 600 ha
Les deux premiers ont été accordés en toute discrétion, sans consultation d’experts indépendants.
Une autre demande a été déposée sur les Monts d’Arrée, par une société SGZ France, créée le 2 octobre 2014, avec 0 salarié, au capital social de 200 000 €, dont les capitaux proviennent de chercheurs d’or australiens, la Scotgold Ressources Limited.
C’est le
PERM de Penlan, 5 communes (Brasparts, Pleyben, etc.), 6600 ha
Soit un total de 111 communes bretonnes.
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Une autre demande de propection d’or, dit
PERM de Loperec 2,
aurait été déposée par Sudmine SAS, une société créée en 2013, dotée d’un capital social de 227 000 €, qui emploie, officiellement, 1 à 2 salariés.
Si ces permis de recherche étaient accordés, cela signifierait, entre autres, pour les habitantEs de Bretagne,
143 000 ha (1430 km2) du territoire breton livrés à la pollution massive, aux forages destructifs et aux tranchées d’exploration
nos routes défigurées pour le passage des camions
l- la mise en péril absolue de nos ressources en eau potable, avant même la phase d’exploitation, par libération de certaines substances des roches (arsenic, uranium, …)
aucune retombée positive pour les habitants, ni en terme d’emplois (les mines modernes sont automatisées), ni en terme d’utilité sociale (l’or, pour le bling bling, les métaux rares, qui sont plus nombreux dans nos déchets que dans notre sous-sol).
Alors, Messieurs de Variscan, de SGZ France, de Sudmine, nous vous le disons comme les habitantEs de Rouez, comme les RoumainEs, comme les CostaricainEs, vos forages miniers, on n’en veut pas, NI ICI, NI AILLEURS !