Quelques photos des deux mobilisations du 18 novembre, contre le CETA et contre les projets miniers
Quelques photos des deux mobilisations du 18 novembre, contre le CETA et contre les projets miniers
Sur le périmètre du permis dit de « Loc-Envel », la mobilisation a empêché, pour le moment, les travaux de forage prévus. La mobilisation doit continuer si nous ne voulons pas voir Variscan débarquer.
Vendredi 20 octobre s’est tenue la grand messe pour célébrer le label « LEGUER RIVIERE SAUVAGE » ; le collectif Douar Didoull, « Pour la préservation de notre terre et contre les projets miniers », rappelle que le cours du Léguer concerné par le label et ses affluents, dont le Guic, sont situés dans le périmètre du permis de recherche dit de Loc Envel, accordé à la société Variscan Mines.
Ce projet minier ne créera pas d’emplois durables et mettra en péril la quantité et la qualité de l’eau disponible sur le territoire.
Après le refus du gouvernement d’abroger les permis miniers bretons, celui-ci expose ses objectifs.
Après avoir constaté l’incroyable légèreté avec laquelle ces permis furent octroyés, « sans tenir compte de l’impact environnemental » ni « de la volonté de participation du public », Nicolas Hulot précise, un peu, au nom du gouvernement, ce qu’il entend par activité minière « raisonnée et raisonnable », mais renvoie le débat à une future séance à l’assemblée nationale, consacrée au nouveau code minier, en 2018.
Le 14 juillet 2016, l’abbé Cocard exécutait un rite d’excommunication des dirigeants de Variscan mines « et de leurs suppôts ».
Moins d’un an plus tard, le résultat est là : L’action de Variscan mines est au 36e dessous, elle a perdu 52,63 %.
Mais oui, Dieu est du côté des opposantEs aux mercenaires miniers !
Le 23 juin, Douar didoull appelle la population à venir réaffirmer sa "volonté de protéger les territoires menacés par les pratiques extractivistes issues des comportements consuméristes débridés et de l’exploitation mercantile de l’environnement et officialiser la mise sous surveillance populaire de la forêt.
La journée annuelle intitulée « Journée Mines en France » se présente, le 15 juin 2017, sous les auspices de l’Observatoire des sciences de l’univers en région Centre (Osuc) et du Groupe ressources de la Société de l’industrie minérale (Sim), association sans but lucratif reconnue d’utilité publique (!?) afin de favoriser « des échanges fructueux entre l’industrie, l’université et les administrations ».
En réalité, derrière cette façade savante rassurante, il s’agit d’une opération grossière de lobbying de la société Variscan mines.
Irène Frain est journaliste, historienne et l’une de nos écrivains francophones les plus prolifiques. Elle est aussi Bretonne, connue pour ses engagements dans les causes humanitaires et écologiques.
« Il y a dix-huit mois, c’est donc tout naturellement que des compatriotes bretons m’ont alertée sur la menace que font planer des projets d’exploitations minières sur le Centre-Bretagne : ils savaient aussi que ma famille est originaire de cette région » explique-t-elle au ministre d’Etat dans une lettre que nous nous sommes procurée et dont nous publions ici des extraits avec son autorisation.
En 2012, la France a relancé les recherches minières sur son territoire (métropole, Guyane, Polynésie, fonds sous-marins...). Depuis, de nombreux dossiers de demandes de Permis Exclusifs de Recherche Minière ou d’Exploitation de Mines ont été déposés et accordés (sans compter les sites d’exploitations déjà en cours). La plupart ont été délivrés par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, et ce sans que les populations concernées en soient informées.
Le 1er juin 2017, Douar Didoull publiait un curieux communiqué, agressant indistinctement touTEs les candidatEs aux législatives, le conseil régional et le nouveau ministre Nicolas Hulot.
Dans son communiqué, Douar didoull affirmait qu’il avait adressé aux-dits candidats, « une demande de positionnement quant à l’annulation définitive ou non (du) projet » minier de Variscan, ajoutant, « A ce jour, seul(e)s deux candidat(e)s ont eu la courtoisie de répondre ! ».
Deux réponses que Douar Didoull n’a pas eu « la courtoisie » de partager avec ses lecteurs.
Dans un communiqué du 24 septembre, Douar Didoull indique avoir adressé aux 25 maires de la zone d’exploration minière dite de Loc-Envel, un modèle d’arrêté qui, une fois promulgué, interdirait aux aéronefs affrétés par Variscan mines de survoler les communes.
L’objectif est double : Appliquer le principe précaution étant donné qu’aucune étude n’a jamais été faite sur la possible nocivité des ondes émise dans le cadre des recherches de métaux par électromagnétisme ; Dissuader Variscan d’entreprendre des recherches sur la zone.
Monsieur le Ministre de l’Economie, votre prédécesseur a accordé à la société Variscan Mines, trois Permis Exclusifs de Recherches Minières, sur le territoire des Côtes d’Armor et du Morbihan : Le PER de Loc-Envel, le PER de Silfiac et celui de Merléac.
Le PER de Merléac, accordé le 03 novembre 2014, est le plus ancien et le plus avancé, en termes de travaux.
Alors que les projets d’extraction minière pullulent, la contestation s’amplifie et s’organise : en Bretagne, en Ariège, dans le Morvan, au Pays Basque, dans la Sarthe, dans la Creuse ou encore en Haute-Vienne et en Guyane, les permis de recherches sont imposés par l’État, mais aussitôt dénoncés par les citoyens et les collectivités, attaqués en justice par les associations et rejetés en masse par les agriculteurs et les propriétaires des terrains concernés.
Il faut qu’elle pense le risque trop énorme pour qu’un syndicat tel que la CGT condamne un projet minier -parfois !- présenté comme créateur d’emplois. Dans une lettre à la ministre de l’écologie, elle écrit : "La société Variscan, porteuse de ce projet, qui selon elle sera pourvoyeur d’emplois, aurait été bien inspirée de prendre l’avis des organisations syndicales représentatives.
Il n’aurait pas été aberrant de nous présenter la structure de l’emploi, la qualification des personnels chargée de l’exploration, voire, puisque le code minier le prévoit de l’exploitation.« Et elle rappelle : »La ressource en eau et en terre agricole est un des défis majeurs liés au réchauffement climatique, or la région de Loc Envel est le château de la Bretagne puisque les eaux des trois versants alimentent tout l’ouest breton.
A ce seul titre ce permis est potentiellement dangereux."
Rien pour ce mois
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